MÉDIÉVALE (ARCHÉOLOGIE)

MÉDIÉVALE (ARCHÉOLOGIE)
MÉDIÉVALE (ARCHÉOLOGIE)

La naissance et le développement de l’archéologie médiévale ont été conditionnés dans les divers pays d’Europe par différents facteurs dont quelques-uns avaient une portée générale, tandis que les autres, beaucoup plus nombreux, étaient propres à chaque pays ou à chaque région. Mais, un peu partout, c’est dans la première moitié du XIXe siècle que le Moyen Âge devient objet de curiosité, sinon d’attrait, pour les historiens et pour ceux qu’on appelle alors «archéologues». Il suffira de citer, à cet égard, deux ou trois exemples. C’est en 1834 qu’Arcisse de Caumont fonde à Caen la Société française pour la conservation et la description des monuments de France, qui deviendra la Société française d’archéologie, et qui publie régulièrement, depuis 1835, le Bulletin monumental . Dès 1821, une ordonnance royale avait créé l’École des chartes qui s’orienta vite, de manière privilégiée, vers l’histoire médiévale et posséda bientôt une chaire d’archéologie du Moyen Âge. En Grande-Bretagne naissaient vers la même époque, dans plusieurs comtés, des sociétés historiques et archéologiques dont les recherches et les publications portèrent, pour une bonne part, sur la période médiévale, tandis qu’était créé avant 1850, au British Museum, un département des Antiquités britanniques et médiévales. Aux Pays-Bas, la première chaire d’archéologie apparut en 1826; l’historien de l’art Reuvens, à qui elle fut confiée, s’intéressait particulièrement à l’architecture médiévale.

L’inventaire des monuments: les origines

Tel fut, en effet, durant tout le XIXe siècle et les premières décennies du XXe, le caractère dominant de cette première«archéologie médiévale»: elle eut pour objet assez exclusif, comme l’exprimait très explicitement le nom de l’association fondée par Arcisse de Caumont, «la conservation et la description des monuments». Certes, des fouilles furent effectuées, mais à seule fin de mettre au jour des constructions. Ainsi procédèrent, en Espagne, les architectes chargés de la restauration de l’Alhambra de Grenade ou de l’église de Santa María de Ripoll dans l’espoir de trouver des données propres à éclairer leur projet. Ainsi, très loin de leur patrie, Schliemann et ses émules mettaient au jour les prestigieux restes architecturaux de Troie, de Pergame ou de Milet. Le sol n’était pas encore considéré comme un document historique doté à ce titre d’une valeur intrinsèque; il était enlevé à la pelle et à la pioche pour laisser place nette aux nobles maçonneries. On notera que cette conception de la fouille règne toujours, en divers pays, au sein des services chargés de la conservation des monuments historiques. Force est de reconnaître que les archéologues médiévistes du XIXe siècle ont ainsi commis d’irréparables dégâts; mais on doit, en revanche, porter à leur crédit un admirable travail d’inventaire, portant non seulement sur les églises ou les châteaux, mais souvent aussi sur des sites beaucoup plus humbles, tels certains retranchements de terre, les mottes, les enceintes où n’apparaissait aucun vestige architectural; les inventaires qui furent alors établis et publiés sont aujourd’hui encore d’une extrême utilité.

L’apport des méthodes de la préhistoire

En même temps, une autre archéologie naissait, puis se développait: celle des préhistoriens. Ici, l’on ne disposait d’aucune source écrite et, le plus souvent, d’aucun monument; la terre seule pouvait livrer les traces du passage d’innombrables générations; il fallait donc apprendre à discerner ces traces, à explorer les strates superposées dont chacune témoignait d’une période du passé, à feuilleter, en quelque sorte, le sol comme on lit un manuscrit, à cette différence près qu’ici, lire une page, c’est en même temps la détruire. Ainsi cheminèrent pendant plus d’un demi-siècle, sans guère de contacts entre elles, deux méthodes d’exploration du passé: l’une s’appuyant sur les textes et les œuvres d’art, l’autre utilisant toutes les ressources que pouvaient lui offrir les sciences de la Terre et de la Nature. Il arriva néanmoins, à titre exceptionnel, que dans la seconde moitié du XIXe siècle des fouilles entreprises sur des sites d’âge historique s’inspirent des techniques de recherche qu’utilisaient les préhistoriens. Par exemple au cours des recherches effectuées sur les fortifications du limes romain, on apprit à reconnaître les traces des constructions de charpente, et chacun sait l’importance de ces traces en archéologie médiévale. À Haithabu (ou Hedeby, Danemark), les fouilles commencées en 1900 s’inspirèrent aussi des méthodes de la préhistoire. Sir Mortimer Wheeler (Archaeology from the Earth , chap. II) a naguère rendu hommage au labeur des quelques pionniers britanniques qui, dès le XIXe siècle, ont tenté des expériences dans le même sens. Dans le premier quart du XXe siècle, Carl Schuchhardt étudiait dans le même esprit les Burgen , dont beaucoup datent du haut Moyen Âge; grâce à lui, l’archéologie projetait une lumière nouvelle et stimulante sur l’histoire de la pénétration franque en pays saxon au temps de Charlemagne. Il y a néanmoins, dans ces ouvrages, parfois prophétiques, beaucoup d’informations ou d’interprétations aujourd’hui caduques. Signe des temps: si l’on y trouve beaucoup de dessins et de plans, les relevés de profils stratigraphiques en sont absents.

L’essor de l’archéologie médiévale comme discipline autonome

C’est seulement dans le deuxième quart du XXe siècle que l’archéologie médiévale s’est progressivement posée comme discipline distincte de l’histoire de l’art, avec ses institutions propres d’enseignement et de recherche et ses publications. Cet essor, accéléré après la Seconde Guerre mondiale, est dû, sans aucun doute, pour une bonne part, à la contagion de l’archéologie préhistorique et protohistorique, bénéficiaire des énormes progrès accomplis par les sciences de la Terre, puis par les méthodes de datation en laboratoire; mais on ne saurait appliquer sans discernement à tous les pays l’affirmation posée par Herbert Jankuhn: «L’archéologie médiévale est un prolongement direct de l’archéologie pré- et protohistorique, tant du point de vue des problèmes posés que des méthodes.» Pareille proposition est assurément fondée concernant les pays du nord et, à un moindre degré, de l’est de l’Europe. Mais c’est ici la définition même du Moyen Âge qui est en cause. À l’époque où l’Occident carolingien produit en abondance des chroniques et des annales, des chartes, des lettres, voire des censiers, les pays scandinaves sont encore plongés dans une brume protohistorique: mis à part des inscriptions runiques et des traditions orales dont on retrouve les linéaments dans des écrits postérieurs, leur histoire ne nous est connue, pour cette période, que par quelques mentions qu’en font des voyageurs étrangers; au regard de l’enquête historique, c’est à peu près la situation où se trouvait la Gaule avant la conquête romaine. Mais grâce, en particulier, à la longue survivance des pratiques funéraires du paganisme nordique, la civilisation matérielle et la vie quotidienne, voire l’agriculture et certaines techniques artisanales de la Norvège ou du Danemark du IXe et du Xe siècle nous sont beaucoup mieux connues que celles de la France de Charles le Chauve ou de l’Angleterre d’Alfred le Grand. Préhistoire et Moyen Âge se trouvaient associés dès 1919 dans la dénomination de la chaire qui fut créée à Lund pour Otto Rydbeck, directeur du Musée historique de cette université; pour apprécier la fécondité de cette association, il suffit de penser à l’œuvre de Holger Arbman, l’un des successeurs de Rydbeck.

En d’autres régions, c’est, sans nul doute, l’élargissement du champ de la recherche historique qui rendit nécessaire la création d’une véritable archéologie médiévale, c’est-à-dire d’une discipline, autonome mais non autarcique, dont la démarche essentielle est la fouille et qui veut apporter à l’histoire des civilisations du Moyen Âge un dossier nouveau, complétant ceux qu’a déjà fournis l’étude des textes, des monuments et de leur décoration. Le développement de l’histoire agraire et de celle des structures urbaines, de l’histoire des techniques et de la civilisation matérielle aussi bien que du peuplement a, depuis quelques décennies, fait apparaître comme rigoureusement indispensable la recherche, par des voies encore inexplorées, d’un complément d’informations. Concernant ces domaines, en effet, la recherche ne trouvait presque rien à glaner dans les sources écrites; pourtant, le Moyen Âge est universellement considéré comme appartenant à la tranche historique du temps passé. Les méthodes d’investigation proprement historiques lui étaient donc applicables, et l’on s’y tenait obstinément. Le résultat fut que des secteurs entiers de la vie médiévale demeuraient plongés dans l’ombre parce qu’aucun texte ne s’y rapportait. Dès lors, ne convenait-il pas de considérer ces zones d’ombre comme des prolongements, en quelque sorte, de la préhistoire? La frontière entre celle-ci et les temps historiques n’est pas rectiligne. À vrai dire, il existe autant de frontières, parfois très distantes entre elles dans le temps, qu’il y a de problèmes en question.

C’est pour avoir pris conscience de cette hétérogénéité du Moyen Âge, à la fois historique et pré- ou protohistorique, qu’un certain nombre d’historiens ont décidé d’utiliser dans leur recherche les outils des préhistoriens. Le fait est qu’en France, notamment, bon nombre d’archéologues médiévistes sont venus à cette discipline après avoir préparé ou entamé une carrière d’historien du Moyen Âge.

Dans certains pays, ce sont des préoccupations politiques ou nationales qui stimulèrent, au cours du dernier demi-siècle, l’essor de l’archéologie médiévale; l’exemple le plus souvent cité est ici celui de la Pologne. Il s’agissait, pour le gouvernement de ce pays, au lendemain des changements territoriaux survenus à la fin de la Seconde Guerre mondiale, de prouver que, au haut Moyen Âge, des villes et des fortifications autochtones existaient au moment où se trouva constitué le premier État. Toutefois, même quand ils étudient l’histoire de l’agriculture, les historiens et archéologues polonais se proposent d’«élucider les éléments des techniques agricoles conditionnant la genèse de la société de classes et de l’État» (Henryk Lowmianski, «Le Problème du tournant dans la culture du sol chez les Slaves à l’époque du haut Moyen Âge», in Ergon , IV, 1964, p. 507; cet article est essentiellement fondé sur la documentation fournie par des fouilles). Il s’ensuivit que la recherche entreprise alors prit une orientation particulière, qui privilégiait les anciens habitats et les sites fortifiés; cette recherche est coordonnée par l’Institut d’histoire de la culture matérielle, domaine où les progrès de la méthodologie et la somme des résultats acquis sont déjà considérables.

Enfin, les destructions dues aux opérations de guerre, de 1938 à 1945, et particulièrement dans les villes, fournirent aux archéologues, avant le début des travaux de reconstruction et dans des zones parfois étendues, l’occasion de scruter pour la première fois le sol dans la partie centrale et la plus ancienne d’agglomérations créées au Moyen Âge ou dans l’Antiquité. De ce fait, l’archéologie urbaine a remarquablement progressé en plusieurs pays d’Europe; il suffira de citer ici, à titre d’exemples, les fouilles effectuées à Hambourg, à Münster, à Cologne, à Trèves, à Rotterdam, à Winchester ou à Londres. En France, au contraire, où de semblables recherches eussent pu être entreprises après le déblaiement des ruines de villes bombardées comme Amiens ou Rouen, rien n’a été fait parce qu’il n’existait pas, à l’époque, d’équipes d’archéologues médiévistes capables d’assumer avec compétence pareille tâche.

Tout donne à penser que, par l’action de ces divers facteurs, c’est une nouvelle discipline qui vient de naître. On peut tenter de définir les principaux traits qui font son originalité et de discerner les voies dans lesquelles elle pourrait utilement progresser.

Si l’archéologie médiévale a beaucoup emprunté aux démarches de recherche de la préhistoire, principalement en ce qui concerne la valeur du sol comme document, elle ne saurait légitimement ignorer la somme des connaissances conquises à ce jour par l’histoire traditionnelle, laquelle a fait, pour sa part, d’énormes progrès depuis un siècle; il lui appartient de combler les lacunes que l’on constate dans ces connaissances, comme il a été indiqué ci-dessus, quitte à remettre en cause, le cas échéant, des interprétations communément admises. Le remarquable développement des fouilles médiévales a fait naître chez certains un sentiment de griserie; on croirait voir sortir de terrre, comme le disait un historien d’avant-garde, «un nouveau Moyen Âge». Il serait dangereux de céder sans circonspection à cette euphorie et de voir dans la fouille l’unique voie d’accès à la connaissance exhaustive du passé médiéval. La fouille n’a pas sa fin en elle-même; mis à part les cas d’intervention de sauvetage sur un site inopinément découvert, et menacé dans l’acte même de la découverte, inexorablement destructeur, elle doit être précédée par une préparation méthodique grâce à laquelle on situera dans un contexte plus ou moins bien connu, grâce aux sources traditionnelles, l’objet propre de la fouille. Compte tenu de la fréquence croissante des opérations d’urgence, il importe donc au plus haut point que l’archéologue médiéviste soit à même de réduire au minimum la durée de cette préparation: c’est-à-dire qu’il doit avoir une solide formation d’historien médiéviste.

Tendance descriptive ou «archéologie du comportement»?

En un premier temps, qui n’est sans doute pas près de prendre fin, l’archéologie médiévale doit être descriptive. Deux tendances principales se manifestent parmi les chercheurs adonnés à cette discipline. Les uns se bornent à accumuler des matériaux en vue de futures synthèses; c’est peut-être un excès de la tendance descriptive, mais les inventaires ainsi compilés sont incontestablement précieux. Resterait toutefois à mettre rapidement au point des modes raisonnables de stockage de ces données; il est, en effet, rigoureusement impossible de les publier toutes; et même si l’on possédait les ressources financières qui le permettraient, il serait certainement possible d’en faire un meilleur emploi. La première tâche qui s’impose est, en tout cas, de définir des normes en vue de la représentation figurée, de la description et de l’archivage du produit des fouilles. Certes, ce problème se pose aussi dans d’autres secteurs de l’archéologie préhistorique ou historique, mais il semble particulièrement pressant en archéologie médiévale. Faute d’y trouver une solution, on devra se résigner à voir demeurer sous le boisseau, sinon disparaître, une bonne part des données annuellement produites par le labeur des archéologues de terrain.

À cette tendance descriptive et monographique s’oppose, de plus en plus brutalement, un autre courant de pensée, qui se développe surtout aux États-Unis et que l’on nomme «nouvelle archéologie» ou «archéologie du comportement». Ses expressions les plus outrancières, dissocient totalement l’archéologie de l’histoire; à vrai dire, cette école, au demeurant peu homogène, s’est d’abord occupée assez exclusivement de préhistoire; mais, depuis les années 1970, ses expériences portent aussi sur les temps historiques, même les plus récents; l’archéologie est, pour elle, l’étude des «relations entre les comportements humains et la culture matérielle de tous les temps et de tous les lieux» (Michael B. Schiffer, Behavioral Archaeology , New York, 1976, p. 4). Dans un ouvrage édité en 1972 par le plus connu des représentants de cette tendance en Europe (D. Clarke dir., Models in Archaeology , Londres), un éminent archéologue médiéviste de Grande-Bretagne, E. M. Jope, écrivait très sagement, sous le titre Models and Medieval Studies , que la construction et l’expérimentation de modèles sont depuis longtemps une procédure commune à toutes les branches des études médiévales. Il ajoutait cependant: «En archéologie médiévale, on a construit jusqu’ici a priori des modèles en dehors des données proprement archéologiques.» Il n’est pas indispensable de séparer l’archéologie de l’histoire et de la greffer sur l’anthropologie sociale et culturelle pour mettre en œuvre la méthode hypothético-déductive que pratiquaient (peut-être un peu trop implicitement) beaucoup de médiévistes avant que la «nouvelle archéologie» en fasse son cheval de bataille.

Ouverture aux méthodes des autres disciplines

Une autre caractéristique notable de l’archéologie médiévale est son ouverture aux démarches de recherche les plus nouvelles. Cela est vrai, par exemple, des méthodes de fouille et particulièrement de l’observation et de l’interprétation stratigraphiques des sols. Que ce soit en Scandinavie, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France ou en Italie, l’examen des publications montre que les archéologues médiévistes sont prompts à se saisir de toute amélioration des techniques de travail mises au point ici ou là. Beaucoup d’entre eux, engagés dans cette même voie, ont éprouvé la nécessité de recourir à la contribution que pouvaient leur fournir les sciences de la Terre et de la Nature, et les sciences physiques et chimiques, afin d’élucider la signification des micro-phénomènes observés dans le sol, de dater ou d’analyser les objets ou les échantillons qu’ils recueillent. Depuis longtemps, pareille démarche est familière aux préhistoriens dont beaucoup ont, d’ailleurs, une formation de géologues; les spécialistes de l’archéologie antique, en revanche, la pratiquent assez rarement, d’où l’insuffisance notoire et très générale du nombre des laboratoires, dont aurait besoin l’archéologie des temps historiques. Un grand nombre de fouilles médiévales portent sur des habitats; dans un petit nombre de cas seulement, quel que soit le pays en question, elles peuvent atteindre le degré d’exhaustivité que permettrait l’intervention de pédologues, de géochimistes, de palynologues. Ici, le développement des institutions n’est pas allé de pair avec celui des connaissances et des besoins, même lorsque ceux-ci sont clairement exprimés.

Si l’archéologie médiévale est, dans ces domaines, demandeur de services, elle se trouve, d’autre part, en mesure d’en fournir à son tour. La plupart des méthodes de datation ne peuvent être mises au point, et continuellement perfectionnées, que si les archéologues apportent d’abord des échantillons bien datés: ainsi en est-il de l’établissement des courbes dendrochronologiques ou de celles des variations du champ magnétique terrestre. Or, mieux que tous les autres, les médiévistes sont souvent capables de fournir aux laboratoires des échantillons datés avec une grande précision.

Depuis longtemps, les préhistoriens savent tirer parti des enquêtes faites par des ethnologues sur les civilisations primitives qui survivent çà et là sur le globe. L’archéologie des temps historiques, et très particulièrement l’archéologie médiévale, imitent parfois cette démarche: l’observation ethnographique portant sur des éléments survivants des civilisations passées permet parfois de reconstituer par analogie le contexte technique, social ou culturel dans lequel l’archéologue médiéviste devra situer l’objet qu’il a trouvé. Il est assez remarquable que les musées ou les centres de recherche «archéologiques et ethnographiques» sont nombreux dans les pays où l’archéologie médiévale est le plus développée.

S’il n’y a, selon le mot fameux de Marc Bloch, qu’«une science des hommes dans le temps», elle comporte beaucoup de voies d’approche qui sont jusqu’ici demeurées trop cloisonnées entre elles. En ce qui concerne le Moyen Âge, l’archéologie, avec ses moyens, sa jeune mais déjà solide expérience et ses raisonnables ambitions, peut, dans une large mesure, assumer à cet égard le rôle de discipline de synthèse.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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